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  • isaurecat

Comment prendre plaisir à danser le tango argentin quand on débute ?

Dernière mise à jour : 15 févr. 2022

Le tango a la réputation d'être une danse difficile. En effet, c'est un long chemin d'apprentissage ! Mais dès les premiers pas, on peut y prendre beaucoup de plaisir, si on se concentre sur les choses agréables... Prêt·es à plonger dans la magie du tango ?


Se mettre à l’écoute de son corps

Dans le tourbillon de la vie quotidienne, on oscille souvent entre une activité frénétique et des moments de déconnexion. Entre les deux, le tango argentin offre une occasion de se connecter avec soi-même, avec son propre corps, avec une attention particulière.


Les exercices que l’on fait en cours, la concentration que demandent ces nouvelles techniques développent spontanément une conscience corporelle de plus en plus fine. Cette recherche physique crée à la fois une mobilité nouvelle, demande de l’équilibre et du contrôle, mais c’est aussi l’occasion de découvrir de nouveaux aspects de notre corps. Tiens, je tiens mieux en équilibre sur ma jambe gauche que sur ma jambe droite » ou « en quelques cours, j’ai trouvé à quel niveauje peux dissocier mon buste pour être plus à l’aise ».


Même quand on débute et qu’on ne maîtrise pas du tout cette nouvelle danse, le simple fait de se mettre à l’écoute de ses sensations offre un vrai plaisir.


Et au fond, se mettre en mouvement, marcher, tourner, bref se bouger, c’est agréable en soi non ?


S’ouvrir à la magie de la rencontre

Se prendre dans les bras, c’est quelque chose ! Danser le tango, c’est prendre le risque d’être à deux :

Il y a le contact physique, qui est plutôt inhabituel dans nos sociétés européennes ;

Il y a l’intimité partagée, la proximité, l’écoute du corps de l’autre ;

Il y a cette envie de créer une osmose, une conversation des corps.


Mais peut-être que lorsqu’on débute, tout cela est très flou, caché derrière la concentration de l’apprentissage, parfois embarrassant… Alors les rencontres c’est peut-être tout simplement le fait d’aller vers les autres en prenant un cours par exemple, de rechercher ensemble, d’apprendre à plusieurs, de rencontrer de nouvelles personnes autour d’une activité commune. Et de se risquer en milonga !



Se laisser porter par les émotions

Le tango argentin, c’est une activité sociale, mais c’est aussi un art. Lorsqu’on danse le tango, on cherche à manifester une certaine vision de la beauté, à interpréter la musique et à exprimer des émotions.


Bon l’expressivité, au début, ça paraît assez inaccessible : il y a trop de choses auxquelles penser ! Tenir debout, comprendre le mouvement, se rattraper, gérer l’espace autour de soi… Il nous reste peu de place pour interpréter et être expressif !


Alors pour commencer, il faut peut-être seulement accepter de se laisser porter par les émotions. Se laisser traverser par la musique, se laisser habiter par cette nouvelle manière de se tenir, de communiquer. Non pas seulement essayer, s’efforcer, se concentrer, mais peut-être juste observer ce qui se passe et accepter ce voyage !


Pour cela, la musique est votre alliée : les orchestres de tango nous transmettent des histoires intemporelles et si on s’y plonge, on ne peut que se laisser émouvoir !


Pratiquer, découvrir, progresser !

Enfin – et ce n’est pas seulement la prof qui parle, mais une danseuse toujours curieuse ! – le plaisir du tango, c’est qu’on n’a jamais fini de découvrir.


"Savoir danser", qu'est-ce que ça veut dire ? On peut toujours apprendre ou inventer encore. Comme le dit le dicton : l'important ce n'est pas la destination, c'est le voyage !


Le tango argentin est une danse improvisée, avec une technique à la fois simple et longue à acquérir : on y recherche une finesse extrême d’écoute du corps, de l’autre et de la musique. C’est ce qui le fait paraître parfois difficile d’accès, mais c’est aussi ce qui le rend passionnant ! On peut toujours ressentir plus finement, guider ou suivre plus efficacement, chercher de nouveaux pas, une qualité différente ; il y a toujours plus d’amplitude, plus de densité, plus de lenteur à trouver…


Bonus : l’idée de progresser permet aussi de ne plus voir le bal comme un lieu hostile : ce n’est pas que les danseurs et danseuses que vous admirez ne vous invitent pas, c’est qu’ils et elles ne vous invitent PAS ENCORE ! Voilà une excellente motivation pour progresser !


Et quand on croit qu’on a fait le tour… pourquoi ne pas essayer l’autre rôle ?

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